Il n’est pas toujours évident de trouver de la lingerie idéale dans le commerce : belle, confortable, respectueuse de la sensibilité de la peau, respirante, et avec un excellent maintien…
Plutôt que de chercher inlassablement le Saint-Graal en magasin, la Ces trois points sont : Idéalement, la machine à coudre utilisée devrait être équipée d’un pied presseur à double entraînement, pour éviter des décalages entre le tissu du dessus et la doublure. Si vous possédez déjà une machine à coudre mais qu’elle n’est pas dotée d’un pied presseur, il est possible pour certains modèles d’acheter uniquement un pied pour le relier à votre machine. Enfin, les derniers accessoires indispensables pour commencer votre confection de lingerie sont, sans surprise, des aiguilles et du fil : dans le cadre de la couture de lingerie, le travail sur tissu fin nécessite des aiguilles d’une grosseur de 70 ou de 75, ce qui correspond à une taille moyenne. Ce type d’aiguille (75/11, selon les nomenclatures) est aussi appelé “stretch”. Pour réaliser des surpiqûres ou des ourlets extensibles, il est préférable d’opter pour des aiguilles doubles, dans la même taille. Concernant les fils utiles pour créer sa lingerie, il est préférable de choisir des fils doux et élastiques. Dans la catégorie des fils classiques, ceux en polyester sont les plus résistants et sont très répandus. Pensez à choisir un fil ajusté à la largeur du chat de l’aiguille, sans qu’il soit trop fin, pour qu’il reste solide. En matière de confection de lingerie, le fil doit être doux sur la peau et pour cela, nous vous conseillons d’utiliser du fil mousse, que l’on retrouve aussi dans la création de maillots de bain. Il s’agit d’une combinaison de polyamide et de polyester. Selon les mailles, vous obtiendrez des touchers et des résultats différents. Dans la plupart des éléments de lingerie, pour les soutiens-gorges notamment, l’on retrouve au minimum 3 étoffes : il est par conséquent important de savoir quels tissus utiliser pour quelle zone de la pièce de lingerie que vous souhaitez réaliser. Il vous faudra une matière souple pour les zones sujettes aux frottements, un tissu plus rigide pour le maintien de l’ensemble, et un tissu élastique pour que la pièce s’adapte à la forme du corps. Pour les culottes et les brassières, le tissu principal est généralement du jersey, en raison de sa souplesse, de son respect de l’épiderme et des muqueuses, et de son excellent maintien. Le jersey est toujours utilisé pour la confection des fonds de culotte par exemple. Il existe en réalité plusieurs types de jersey, en fonction du pourcentage d’élasthanne et de coton compris dans la fibre du tissu. Il est souvent associé au lycra polyamide, en raison de ses propriétés élastiques, mais aussi pour sa versatilité : il peut être facilement teint, être rendu mat ou brillant… L’inconvénient, c’est qu’au contraire du jersey, le lycra est une matière entièrement synthétique, qui peut causer des irritations, ce qui explique qu’il ne soit pas recommandé en tant que tissu unique pour une confection de lingerie. En matière de lingerie, de nombreux tissus peuvent être utilisés, mais l’on pense tout de suite à la dentelle, symbole de féminité et de raffinement. Il existe des dentelles rigides, qui sont généralement appliquées par petites touches pour des décorations sur la lingerie, et des dentelles élastiques, pratiques pour épouser les formes. L’on trouve également le tulle brodé, qui permet d’obtenir un rendu voilé, très élégant. Cependant, tous les tulles ne sont recommandés pour la couture de lingerie : les tulles que l’on rencontre généralement dans le commerce sont trop épais, rigides et irritants pour être portés à même la peau, et ils seront difficiles à coudre. Au lieu de ce type de tissu inadapté à la lingerie, vous pouvez choisir du “power mesh”, une sorte de tissu qui peut s’étendre largement (l’inconvénient étant son absence de maintien, il convient donc pour les doublures de soutien-gorge par exemple) ; du tulle doux, qui est plus soyeux qu’élastique ; du “power net”, qui est en général utilisé pour les fermoirs de soutien-gorge à armature ; de la marquisette (une sorte de tissu “filet” avec des mailles très étroites)… Prenez donc garde à la qualité du tulle que vous choisissez, et n’hésitez pas à le manipuler avant l’achat ! Si vous débutez en couture de lingerie, n’ayez pas honte de commencer par des formes simples : brassières, tangas et strings. Les culottes sont moins évidentes qu’il n’y paraît : en effet, il s’agit souvent de modèles décorés, avec plusieurs matières et des points de coutures multiples. En choisissant des patrons simples, vous ne risquerez pas de vous heurter à la frustration d’un échec, qui pourrait vous décourager dans la confection de votre propre lingerie. Une fois que vous aurez acquis les bases, et que vous aurez la sensation de maitriser les modèles simples, vous pourrez vous tourner vers des patrons de culottes et de maillots de bain, qui représentent un challenge plus important. Et lorsque vous vous sentirez parfaitement à l’aise avec les culottes et maillots de bain, vous pourrez vous attaquer à un patron plus compliqué à maîtriser : celui du soutien-gorge à armatures ! Il requiert une bonne maitrise des différents points de couture, de la bonne association des tissus, et une connaissance pointue de la morphologie féminine, pour obtenir une pièce confortable et agréable à porter, et pas seulement esthétiquement plaisante ! Débuter avec un patron d’un modèle simple est une bonne chose, mais encore faut-il bien prendre ses mesures avant de se lancer, sans quoi vous n’obtiendrez pas le résultat escompté ! Le plus important en couture, et en particulier pour la couture de lingerie, c’est de bien prendre ses mesures ! Ne vous fiez pas les yeux fermés à des mesures de lingerie que vous trouveriez dans le commerce. S’agissant des mesures en lingerie, la précision est de rigueur. Pour le soutien-gorge, par exemple, il convient de prendre deux mesures : l’une sous les seins, l’autre tout autour du buste, seins compris, pour obtenir votre tour de poitrine. Une fois en possession de ces mesures, il ne vous restera plus qu’à vous reporter à un tableau de mensuration pour connaitre votre taille exacte. Il est probable que vous vous trouviez entre deux tailles : pas de panique, c’est là tout l’intérêt de confectionner votre propre lingerie ! Vous pourrez ainsi ajuster la pièce sur-mesure. À noter : Il vous faudra prendre vos mesures à nu, pour ne pas avoir de différences dues aux épaisseurs des vêtements. La posture est également un élément important pour obtenir les bonnes mesures en lingerie. Tenez-vous droite, sans forcer votre respiration, et restez détendue. En outre, la position du ruban peut influer sur la précision des mesures : tenez le ruban de manière horizontale, et faites vos mesures de préférence devant un miroir pour être sûre de ne pas avoir bougé. Dans le doute, recommencez l’opération : mieux vaut prendre ses mesures plusieurs fois avant de se mettre au travail Il est important d’avoir de bonnes bases pour se lancer dans la confection de sa propre lingerie : vous ferez certainement des petites erreurs au début, mais c’est comme cela que l’on apprend ! Si vous avez lu notre article attentivement et que vous prenez le temps d’expérimenter, vous obtiendrez rapidement de superbes modèles sur-mesure, car on apprend plus vite en s’amusant ! Si vous désirez une lingerie, parfaites, n’hésitez pas à vous procurez notre kit de couture mensuel avec tutoriels, le tissu chiné et le patronage déjà tracé à vos mesures ! Nous espérons que cet article vous aura donné les clés pour bien vous lancer dans la couture de lingerie ; pour en savoir plus sur le sujet, n’hésitez pas à consulter notre site et à nous adresser vos questions. A bientôt sur Boudoir Français ! Vous débutez dans la couture de lingerie ? 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Quels patrons pour commencer en couture de lingerie ?
Avant de vous lancer, pensez à bien prendre vos mesures !
Lancez-vous dans la coûture lingérie dès maintenant !